19.
SALLE 7
- Quand est-ce que cette prétendue alliance entre vous sept a-t-elle commencé ?
- Quelle alliance ?
- Celle que vous formiez lorsqu'on vous a trouvé dans l'aile l'Ouest.
- Ah, ce n'est pas une alliance.
- Alors comment appellerais-tu cela ?
- Nous testions nos limites.
- Pourquoi ces patients en particulier ?
- Je m'étais retrouvé à leur séance par erreur, ils me semblaient tous tellement vulnérables, que je pensais pouvoir les exploiter facilement.
Vraiment ? Je dois dire que je reconnais enfin le Zayn, mon patient.
- Et ça vous rassure ?
- Quoi donc ?
- De savoir que je suis toujours le même ?
- Évidemment, ça prouve que ta place est ici et pas ailleurs, dit-il en soulignant la fin de sa phrase.
Je le haïssais plus que tout au monde. Tous. Une semaine depuis l'enlèvement d'Harry et le retour des deux autres,nous n'avions plus eu de nouvelles de Narjiss, elle n'est jamais revenue. Mon médecin et ceux de la commission avaient réussi à nous séparer, déchirer. Nous ne pouvions jamais être dans la même pièce. A présent, nous avions nos jours en cellule d'isolement afin de ne pas se voir, et des heures de self pour manger sans aucun risque de se croiser. Depuis une semaine je n'avais eu aucune nouvelle, rien. Et c'était dur à l'avouer mais ils me manquaient, tous. Abéla me manquait plus que tout.
Après l'arrestation d'Harry, des gardes ont emmené Niall et Abéla à leurs chambres, je fus directement admis en isolement accompagné de Sasha. Liam et Louis furent reconduit à leurs chambres également. Deux jours plus tard, nous inversions les rôles, je retrouvais le confort de mon lit et des repas chauds. Et c'était ainsi depuis une semaine. Mais ça allait bientôt changer.
- T'étais-tu lié d'amitié avec l'un d'entre eux ?
- C'était purement stratégique, en fait.
- Bien sur.
- Docteur, cela fait deux ans que je suis enfermé dans ce trou, si je voulais me faire des amis, je me serais manifesté un peu plus tôt.
Je ne savais pas comment allaient Niall et Abéla, ni s'ils s'étaient remis de ce qu'ils ont subi dans les sous-sols. Et ça m'inquiétais vraiment. Je m'étais battu depuis mon arrivé ici pour ne pas avoir à endurer de telles choses. Une fois, seulement ils ont réussi. Après ça, ils ne m'ont plus jamais retouché. Je n'ose pas imaginer ce qu'il se passait en bas. Et ce pauvre Harry, ce gars que je méprisais profondément il y a quelques mois de cela, se trouvait une fois de plus, là-bas. J'espère qu'il s'en sort. Ce n'est plus possible de vivre ainsi. Les choses doivent changer. Et elles vont changer.
- Il est écrit dans le règlement que les rapprochements entre patients sont interdis.
- Il semblerait que vous oubliez un détail essentiel, les rapports plus qu'amicaux sont défendus. Pas les autres.
- Donc vous confirmez être lié à ces personnes.
- Vous l'interprétez de la manière que vous voulez. Puis j'ai relu votre règlement, il est clairement inscrit que dans certains cas, la compagnie des autres est fondamentale dans le traitement et l'éventuelle guérison des patients.
- Certes, mais rappelez vous que si nous jugeons certains groupes dangereux, nous les dissoudrons, éliminerons, jusqu'au dernier.
Ils savaient très bien ce qu'ils faisaient, Phillips, Shepherd, Matthews, Davidson. Je veux dire, les médecins de la commission. Nos médecins. Diviser pour mieux régner, c'est ce que Sasha disait au début. Ils nous réduisaient, nous dominaient. Nous étions esseulés, livrés à nous même. La solitude des nombres premiers. Simple théorie. Mais une fois de plus,tout ça allait changer.
Tu sais que ça ne vous aide pas cette alliance. Toute cette histoire a alourdi vos dossiers, le moindre espoir de sortir s'est envolé. En es-tu conscient, Zayn ?
- Puisque je vous dis que ce n'était pas une alliance. Puis, ma sortie ne me pendait pas non plus au nez, si vous aviez été plus attentif vous auriez remarqué que j'ai beaucoup changé. Mais vous vous contentez seulement de me rabaisser et me pointer du doigt.
Tu prends un chemin glissant, Zayn Malik.
- Vous inquiétez pas, j'ai pas peur de tomber. Et si j'ai le malheur de tomber, j'aurai les capacités de vite me relever. Ne vous en faites pas pour moi.
Séance terminée.
Je devais maintenant trouver Abéla, qui d'après mes calculs serait dans sa chambre actuellement. J'avais juste à la rejoindre, en traversant les couloirs sans trop me faire remarquer. Je quittai la salle, laissant mon thérapeute derrière moi, gribouillant des dizaines de lignes sans même lever la tête.
J'arrivais dans le couloir principal qui menait aux chambres de l'aile Est. Sa chambre se trouvait dans le couloir de droite, la dernière porte à gauche. Sa chambre était éclairée. Elle était là.
Mon c½ur commençait à battre de plus en plus vite, comme s'il s'était remis à fonctionner. J'étais en apnée depuis une semaine. Ils étaient mon oxygène, elle était ma bouffée d'air frais. Tout ce dont j'avais besoin. Rien qu'à l'idée de la voir, je frémissais. Comme un camé à la vue de ce qu'il désire.
- Tu es là.
A ses mots, mon c½ur fit un bon supplémentaire, seulement j'étais cloué au sol, paralysé. Le temps s'était arrêté. Je n'arrivais pas à bouger, et pourtant la seule chose à laquelle je pensais était de lui sauter dessus. Mais je restai là, au seuil de la porte, risquant de me faire prendre. Mais peu m'importait, elle était en face de moi, ici, là, à cet instant précis, je me sentais revivre. J'aurais pu rester ici toute la vie.
- Entre avant que quelqu'un ne te voie.
Tic tac tic tac, retour à la réalité. Je fis un pas, puis un deuxième, avant de me retrouver entièrement dans sa chambre et me jeter dans ses bras, comme j'en rêvais depuis sa sortie. Et elle était enfin en face de moi, me serrant dans ses bras. Je me sentais tellement bien.
- Comment tu vas ? me demanda-t-elle en s'asseyant sur son lit
Aucun son ne sortait de ma bouche, c'était plus fort que moi. J'avais tellement attendu ce moment que j'avais l'impression de rêver.
- Cette semaine a certainement été la plus longue et difficile de ma vie. Toute la semaine j'ai essayé de te voir, de te parler, mais c'était juste impossible, aucun moyen de se croiser.
- Comment ils ont fait ça ? Comment ont-ils réussi à nous séparer ?
Je pouvais voir qu'elle était vraiment attristée de la situation et je compris que sa semaine fut aussi longue que la mienne.
- Ce n'est pas très difficile, mais qui était la taupe ? Qui est allé voir la Commission ?
- Zayn,je ne pense pas que quelqu'un y soit allé,en tout cas pas du groupe. J'en suis même sûre.
- Qu'est ce qui te fait penser le contraire ?
- Notre objectif, la finalité de ce pour quoi on s'est réunis, on veut tous sortir mais on est surtout prêt à tout pour y arriver. Ce ne sont pas eux, Zayn.
Je sais qu'au fond elle n'avait pas tord, notre sortie était la seule chose que nous avions en commun, et nous semblions tous surpris quand les gardes sont arrivés.
- Comment tu vas ?
- Je suis fatiguée, mais ça va mieux, je suppose.
- Est-ce que.. tu peux lever ton t-shirt s'il te plaît ?
- Pardon ?
- Elle était très surprise par ma demande, mais j'avais besoin de vérifier quelque chose.
- Je... j'aimerai voir quelque chose, à propos de ce que tu as subi...
- C'est vraiment pas beau à voir, enfin c'est assez discret mais c'est des marques en plus, dit-elle en souriant faiblement, mais si ça peut te rassurer j'ai rien senti, tu sais vu que... je ressens rien.
Elle souleva doucement son t-shirt et je découvris avec dégoût ce que j'avais déjà pu entrevoir auparavant. J'essayai de garder une mine impassible même si au fur et à mesure que les cicatrices se multipliaient, la colère, la tristesse et la haine montaient en moi. Et je pense qu'elle le vit, car elle rebaissa rapidement son t-shirt.
- Je vais mieux Zayn, c'est terminé, dit-elle en posant une main sur mon épaule
- Une fois que ça commence, ça ne se termine jamais.
- Pourquoi tu n'as rien toi ?
- Si seulement ici, dis-je en désignant une entaille sur le front. Après ça ils ne m'en ont plus jamais fait. Mais je sais ce qu'on endure là-bas. C'est inhumain. Je sais aussi que c'est pas facile d'en revenir, et qu'une fois qu'on y entre on ne sait jamais quand on va en sortir. Tu sais que tu peux me faire confiance Abéla ?
- Oui, bien sur.
- Alors pourquoi tu ne me dis pas ce que tu as ?
- C'était une horreur, je n'en pouvais plus. Et j'ai bien peur que ça recommence, qu'ils viennent me chercher dans la nuit comme ils l'ont fait la première fois, me mettent sous sédatifs et m'emmènent encore aux locaux. Je ne sais pas si je pourrai le supporter une seconde fois. J'ai bien peur qu'ils profitent de ma maladie et du fait que je ne ressente rien pour me prendre comme leur cobaye fétiche. Ce qu'il se passe en bas est monstrueux et immoral, comment ces gens peuvent-ils faire de telles choses, sans scrupule. Certaines vies sont en jeu là-bas, il y avait une petite, de quatorze ans maximum, qui était presque mourante sur le lit d'à côté, jusqu'à ce qu'ils la transfèrent dans une chambre à part.
- Est ce que tu as son nom ?
- On a plus de prénoms aux locaux, nous sommes que des chiffres et des lettres. Elle était le C93584.
- Victoria... la petite que Narjiss voulait récupérer.
- J'en peux plus de cet endroit, je sais qu'ils vont revenir, j'ai peur d'aller dormir maintenant, je ne dors plus, je reste allongée dans mon lit pendant des heures, en fixant le mur, m'agrippant aux draps à chaque bruit que j'entends. Je deviens folle, Zayn. Pour de vrai cette fois.
- Je ne les laisserai pas revenir Abéla, ils ne recommenceront pas, tu en as ma parole.
- Parfois je souhaiterai pouvoir disparaître et voir qui a remarqué que je suis partie.
- Je serai probablement le premier, dis-je sincère
- J'ai l'impression que tout ce qu'on entreprend est un échec, on arrive à rien.
- Arrête de dire ça, nous savions très bien dès le départ que ça n'allait pas être facile, tu le savais aussi. Nous savions également ce que nous avions à perdre. Et c'est comme ça, on gagne pas à chaque fois. Mais ce n'est pas des batailles qu'il faut gagner, à la fin, tout ce qui compte c'est cette putain de guerre. La vie est une salope. Donc si c'est facile, c'est qu'on fait quelque chose de mal.
- Je suis tellement contente d'avoir enfin pu te revoir, c'est difficile d'être loin de vous tous, même d'Harry.
- Je dois avouer que ce n'est plus pareil séparé.
- Il faut que tu partes maintenant Zayn, ça fait un petit moment que tu es là et les infirmières viennent encore souvent me voir, tu devrais y aller.
- Quand est ce qu'on pourra se voir ? Tu sais qu'on pourra plus être tous les sept maintenant, on sera toujours séparés, en petits groupes.
- Je sais, dit-elle en soupirant
- J'essayerai de passer en fin de semaine.
Je lui fis un baiser sur le front et m'en allai discrètement. Il faisait bientôt nuit, l'hiver approchait et les journées se faisaient plus courtes, et les nuits plus longues. Toujours plus longues. Comme si l'obscurité était éternel et la lumière plus jamais reviendrait.
Je devais à présent me rendre dans le bureau de Sarah, souhaitant lui parler de toute cette situation. Je ne l'avais pas vu depuis qu'on a été séparé. J'avais été à plusieurs reprises à son office mais je ne la trouvai jamais, c'était comme si elle s'était volatilisée alors que je savais qu'elle était toujours dans l'enceinte de Swildens. J'avais l'impression qu'elle nous évitait.
Quand j'arrivai enfin à son cabinet, je pouvais entendre de l'autre côté de la porte sa voix et une autre qui m'était assez familière. J'entrai donc sans frapper, de peur qu'elle m'échappe une fois de plus.
- Qu'est ce que tu fous là ?
- Moi aussi je suis ravi de te voir, Niall.
- Ils me regardèrent tous deux d'un air incrédule. Comme si ma présence ici était impossible. J'étais toujours sur le seuil de la porte à attendre que Sarah m'adresse la parole.
- Ne reste pas là, entre !
- Si je dérange je peux repasser plus tard...
- Voyons ne sois pas stupide, entre avant que quelqu'un te voie !
- J'obéis et pénétrai dans son bureau que je connaissais si bien.
- Il faut qu'on trouve une solution, ça ne peut plus continuer comme ça, ils ne peuvent pas nous séparer pour toujours.
- Oui, c'est ce que Niall me disait.
- Je vis très mal notre séparation, tout m'est devenu insupportable, je ne tiens plus debout, je n'y arrive plus, j'ai affreusement maigri depuis la semaine dernière, sans compter ce qu'il s'est passé en bas. J'ai besoin de vous pour aller mieux, sans vous, je perds espoir.
- On en parlait justement avec Abéla et je pense que...
- Attends tu as vu Abéla ? s'exclama Niall
- Oui, j'étais avec elle il y a quelques minutes...
- Zayn mais tu te rends pas compte de ce que tu risques en faisant ça !
- Je n'ai plus rien à perdre.
- Comment va-t-elle ?
- Elle est toujours secouée mais ça peut aller. Sarah, on a besoin de toi, tu dois nous aider, je sais pas, joue avec eux, en ressortant le profil psychologique, tu le fais si bien, tu arriveras facilement à convaincre la Commission.
- C'est plus facile à dire qu'à faire, Zayn. Ils ne sont pas cons, je ne dirais pas qu'ils ont compris ce que je manigançais mais ils ont certainement des doutes, il faut que je fasse profil bas pendant encore quelques temps, mais ne vous en faites pas, je travaille dessus.
- Mais ça ne peut plus durer, on a tous besoin des uns des autres, il faut trouver quelque chose, minime soit-elle.
- Vous pourriez vous retrouver ici, par petit groupe par contre. Je pense que ça pourrait vous faire tous du bien, quelques séances, pas plus de trois par semaine cependant.
- Et comment on fait pour mettre les autres au courant ?
- Je les convoquerai individuellement pour les prévenir, vous, ne prenez surtout pas risque, dit-elle en me foudroyant du regard, je m'occupe de tout, soyez juste présent aux rassemblements.
- Très bien, moi ça me va, dit Niall, je dois y aller, j'ai rendez-vous avec mon médecin, on se voit bientôt.
- Il me fit un bref signe de tête et quitta la pièce. Il ne restait plus que Sarah et moi, enfin. Je n'avais vraiment rien contre Niall, c'était un mec assez discret, qui ne faisait de mal à personne, mais j'avais vraiment besoin de parler avec Sarah en tête à tête.
- Pourquoi tu es venu Zayn ?
- Pour te parler.
- Très bien, parlons.
Je m'asseyais sur un fauteuil, me mettant à l'aise, car je savais que je ne partirai pas d'ici un petit moment.
- Je sais même pas par où commencer.
- Dis un truc qui te passe par la tête, le reste viendra tout seul.
- Tu crois qu'il est le seul à souffrir de cette situation ? Je pensai pas m'être autant attaché à ces gens. Ils m'aident vraiment à avancer, à garder la tête haute. Je ne sais ce que je ferais sans eux. A part Niall, qui as tu revu ?
- Liam est venu me voir après son passage au détecteur de mensonge, d'après lui, il l'avait plutôt bien réussi. Je n'ai ni revu Louis et Abéla. Je crois que Louis vit très mal le départ d'Harry. D'après ce que j'ai cru comprendre, il s'est renfermé sur lui-même et il n'a jamais autant revu ce qu'il prétend voir. Il va vraiment mal.
- Des nouvelles de Sasha ?
- Elle n'est venue qu'une fois cette semaine. Elle semblait aller mieux. Cependant quelques fois elle va brutalement mieux. Mais le pire, c'est les excès inverses.
- Elle ne peut donc pas aller mieux... Je comprends pas ce que tu veux dire par «excès inverses ».
- Tout comme Louis, son état c'est aggravé.
- A quel point c'est grave ?
- Elle passe la plupart de son temps en chambre d'isolement, si ce n'était que ça...
- Il faut trouver un moyen de la sortir de là.
- Elle a des thérapies de groupes, tu pourrais essayer de venir, et lui parler. Tu sais dès qu'elle peut, elle vient ici. Il semblerait que ce soit son refuge. C'est d'ailleurs elle qui est venue le plus souvent me rendre visite.
- Elle doit vraiment souffrir de notre séparation... dis-je pensif
- Et toi alors, que ressens-tu ?
- Je me réveille chaque matin, je dois rester allongé dans mon lit pendant quelques minutes... Juste, essayant de me rappeler ce qui réel.
- Et qu'est ce qui est réel ?
- Je me suis réellement attaché à ces gens, et comme l'a dit Niall, sans eux, je perds espoir. Tu sais ils m'ont redonné la force, le courage, mais surtout la volonté de retrouver mes s½urs.
- Qu'est ce que tu comptes faire alors ?
- En apparence, je reste à couvert, parce que la Commission m'interdit presque tout autre solution. Mais au fond, je prépare quelque chose à laquelle ils n'ont jamais été confronté.
« Rien ne sera plus jamais pareil, les seules personnes qui te permettaient de tenir bon, t'ont été arrachées. Maintenant, débrouilles toi avec ce que tu as : Rien. Retour à la case départ. »
_________________________________
Hello,
J'ai tellement honte de cette attente interminable...
J'ai eu beaucoup de soucis, déjà informatique puisque j'ai cassé mon ordi,
mais personnels également... Ça fait des mois que j'ai pas donné de nouvelles,
je suis vraiment désolée, je compte me rattraper surtout que j'ai prévu plein de nouvelles choses pour Seven Souls, comme par exemple l'arrivée d'un nouveau personnage très prochainement..
Vous allez l'adorer.
Le chapitre est assez court et platonique, mais je reprends tout doucement, pour vous rappeler les faits et vous remettre dans le bain. Pas de grandes péripéties dans ce chapitre, mais surtout des prises de consciences essentielles pour ces quelques personnages présents.
Réagissez sur le HT de la fiction #SevenFic
Je suis encore désolée pour cette absence éternelle.. Mais je suis bel et bien de retour !
Ils étaient différents, se complétaient et s'offraient l'espoir intégral sans aucune limite ou comparaison.
Hello,
J'ai tellement honte de cette attente interminable...
J'ai eu beaucoup de soucis, déjà informatique puisque j'ai cassé mon ordi,
mais personnels également... Ça fait des mois que j'ai pas donné de nouvelles,
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Le chapitre est assez court et platonique, mais je reprends tout doucement, pour vous rappeler les faits et vous remettre dans le bain. Pas de grandes péripéties dans ce chapitre, mais surtout des prises de consciences essentielles pour ces quelques personnages présents.
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Je suis encore désolée pour cette absence éternelle.. Mais je suis bel et bien de retour !
Ils étaient différents, se complétaient et s'offraient l'espoir intégral sans aucune limite ou comparaison.
